L’Espèce humaine s’est développée sur notre planète Terre, ce vaisseau spatial – commun à tous – qui nous fait voyager à travers l’Univers. Or, l’univers a toujours fait rêver l’Homme et l’a sans cesse poussé à avancer, à découvrir et à comprendre. Notre Espèce, qui est la seule sur Terre à être dotée de la capacité de curiosité, a donc soif de connaissances, et peut trouver dans l’Espace, des réponses qu’elle n’a pas sur Terre.
La conquête spatiale a débuté dès que nous avons maîtrisé les techniques capables de vaincre la gravité terrestre. En 1961, un premier homme voyageait dans l’Espace, dans un contexte de compétition exacerbée entre l’Est et l’Ouest ! Beaucoup de questions se posaient, bien sûr, en ce qui concernait la capacité d’un être humain à survivre aux conditions de l’impesanteur, et les débuts furent prudents et studieux.
Sur le plan physique, la sélection et l’entraînement permettent aux scientifiques de s’assurer que les spationautes peuvent supporter les accélérations du lancement et du retour sur terre, comme l’absence d’accélération pendant le vol spatial proprement dit.
La médecine spatiale fut donc intégralement partie prenante de la conquête spatiale depuis l’origine. C’est cette médecine proche des spationautes et entièrement dédiée à leur sélection, à leur préparation et à leur entraînement à bord des vaisseaux spatiaux qui a permis de connaître, de comprendre et de maîtriser les contraintes physiques et physiologiques liées à des vols aux durées de plus en plus importantes, certains ayant parfois même dépassé un an dans l’Espace.
Les effets les plus significatifs d’un vol spatial sont :
Un ensemble de contre-mesures a donc été mis au point, par les russes notamment, au cours des vols de longue durée effectués sur les différentes station spatiales opérationnelles au cours des 30 dernières années.
Sur le plan psychologique, là encore, la sélection joue bien sûr un grand rôle, ainsi que la préparation. Mais le niveau très important de MOTIVATION des astronautes est sans doute le facteur essentiel de la réussite d’une mission.
Quelques fonctions humaines sont fortement influencées par les conditions de vie dans l’Espace. Et à ce titre, il est intéressant de voir comment l’Homme, en apesanteur gère ces nouvelles habitudes de vie :
Sur le plan de la recherche médicale, les vols spatiaux ont apporté des conditions d’expérience qui ont surtout été utilisées en physiologie neuro-sensorielle. Et, si l’on ne peut justifier en aucun cas les vols spatiaux par leur seul apport en seule recherche médicale, il est vital d’utiliser au mieux les vols existants pour travailler à cette recherche qui peut encore nous apprendre beaucoup de choses sur le fonctionnement du corps humain. Une microgravité d’excellente qualité et non limitée dans le temps ne peut s’obtenir qu’en orbite dans l’espace.