Les Français se sont passionnés pour l’exploit de PHILEA, le petit robot qui le 12 novembre 2014 se posait sur la comète CHOURY – de son vrai nom CHURYUMOV-GERASIMENKO – située à près de 510 millions de kms de la terre. La plupart ignore que le CNES qui avec l’ESA pilotait la mission ROSETTA, détient dans les archives de la cellule sur le phénomène OVNI – le GEPAN créé en 1977- le récit du survol de notre territoire par un mystérieux engin qui rappelle par certains aspects la manoeuvre d’approche de la comète par le rover PHILEA. Un chercheur en biologie y rapporte l’apparition soudaine dans son jardin, d’une bizarre machine surgie du ciel, qui effectuera un stationnaire durant vingt minutes, à un mètre du sol ! Une heure après l’incident, il décrit aux gendarmes en ces termes la structure :
« Je peux donner la description suivante : forme ovoïde, diamètre environ un mètre cinquante, épaisseur zéro mètre quatre- vingt, la moitié inférieure avait un aspect métallique genre béryllium poli, la moitié supérieure était de couleur bleu-vert lagon dans son remplissage interne. »
Comme le révèle l’entretien enregistré auquel j’ai eu accès – mené par le psychologue et le responsable du GEPAN – l’observation est corroborée par le traumatisme des végétaux survolés, dont malheureusement, l’analyse du fait de la mauvaise conservation des plans par les gendarmes – il aurait fallu cryogéniser les prélèvements effectués sur le site – ne permettra pas d’en savoir plus sur la nature de l’évènement. L’échange traduit bien la sidération que constituera pour le témoin la présence de cette machine à laquelle, son savoir, sa mémoire, excluent toute comparaison avec une technologie terrestre. Extrait :
GEPAN : L’appareil ne dégageait…
TEMOIN : … ne dégageait, ni chaleur, ni froid, ni chaud !
GEPAN : … pas un petit tremblement, ni rien ?…
TEMOIN : Ah non, pas du tout ! C’est l’objet inerte, de neutralité absolue qui était dans l’air !
GEPAN : … vous, vous en êtes approché de…
TEMOIN : …oh… 50 centimètres au moins ! D’ici de vous à moi ! Un demi-mètre… J’avais cet appareil à bout de nez ! L’appareil était proche… Il n’y avait ni antenne, ni hublots…
De la « calotte », comme l’appelle l’observateur – la partie supérieure translucide de l’objet – émanait une couleur changeante. Sur ce point il précise : « Ce n’était pas une lumière. Ce n’était pas une vapeur. Alors là ça devient difficile… Ca faisait comme rempli. Est-ce… C’était du plexiglas ? J’en sais rien ! …ou quelque chose… ? Ca faisait comme rempli d’un … la mer ? Ca faisait un peu comme les bleu-lagons, bleu-vert- lagon… Vous savez comme les mers pacifiques et les petits atolls… »
Lors de la reconstitution dans le jardin, il exprime l’angoisse qui l’étreint alors. Le mot à mot, rend palpables une montée de panique.
« …Quelques fois, moi je suis ici ! Je vous assure j’ai… j’ai, eu peur. C’est une peur… J’ai circulé juste à la maison, presque jusqu’au mur de la maison. Vous savez j’ai regardé ça si longtemps que … Je n’ai pas reculé en courant, j’ai reculé mais euh… lentement. J’étais affolé ! Ca fait de l’effroi… Y a tout qui… Je vous assure, c’est… Ca vous glace ! C’est une explication qui est générale, mais…»
Le descriptif de l’appareil, exclue à première vue, tout amalgame avec un engin conventionnel, un phénomène naturel. L’objet évolue dans un silence total, sans rejet de combustion, au-dessus d’un jardinet d’à peine une dizaine de mètres carré ! Détail confondant : la séquence a lieu en périphérie d’une grande ville de l’est de la France, sous le regard incrédule du témoin et lui seul ! Aucun autre témoignage ne parviendra à la gendarmerie. La structure reprendra la route du ciel à la vitesse de l’éclair, avec pour effet visuel au moment de l’envol, de dresser les brins d’herbes situés à sa verticale.
Pour ceux qui seraient tentés de conclure que le scientifique a probablement assisté aux évolutions d’un prototype, voire d’un drone il est utile de préciser que cette séquence a lieu le 21 octobre 1982 ! Outre qu’on voit mal un prototype secret, exposé aux péripéties d’un vol au-dessus d’un centre urbain, à l’époque la technologie des drones en était aux balbutiements et n’avait rien de commun avec ce que la composante donne à voir aujourd’hui.
Je reviendrai prochainement sur les observations de drones dont la presse a rapporté la présence au-dessus de centrales nucléaires, et commenterai le lien que certains ufologues établissent avec le phénomène OVNI.
Comparée à la technologie balbutiante de PHILEA – la mission n’a pu être réalisée totalement du fait du mauvais positionnement de la sonde – la maniabilité, l’aisance discrète et furtive de la machine inconnue, signe à n’en pas douter, son origine autre. Sa capacité à se fondre dans le décor, en font un redoutable vecteur furtif, assurément transparent à nos systèmes de détection. Comme la plupart des manifestations OVNIS dont la science se désintéresse, avec l’excuse comme on vient d’en avoir une nouvelle fois la démonstration, de ne pas présenter un corpus conséquent d’éléments testables, pouvant constituer un objet d’étude porteur.
C’est le constat que j’établis à l’issue d’une enquête° de plus de cinq années d’investigations sur ce dossier oublié de la Science, dans laquelle interviennent une quinzaine de personnalités des sciences, du spatial et l’ensemble des responsables des chefs GE(I)PAN qui se sont succédés depuis 1977 et dont nous reparlerons plus en détails, au cours de prochaines chroniques.
°Témoignage : Enquête 86/06 -L’AMARANTE- note technique 17 GEPAN/CNES.
° Enquête : « Science et OVNI – La logique du déni » actuellement en lecture chez les éditeurs.
Rober ROUSSEL
Robert Roussel a rencontré récemment, le pilote Jean Pierre FARTEK qui a témoigné avec son épouse de leur observation auprès du COMETA. Jean Pierre FARTEK s’interroge sur le silence de la Science. Robert ROUSSEL démontre ici, avec cet impressionnant témoignage, les limites du Paradoxe de Fermi. Paroles de scientifiques contre paroles de pilotes…
PARADOXE DE FERMI ET OVNI
La saga « TRANSFORMER », le grandiose « INDEPENDANCE DAY », de nous convaincre que des Aliens débarquant sur terre, ne seraient guère plus respectueux de nos valeurs, que ne le fut Christophe COLOMB lors de sa rencontre avec les occupants des territoires sud américains. Rassurons nous,affirme en substance en 1950 le célèbre physicien Enrico FERMI- Prix Nobel de physique, inventeur de la pile atomique en 1942 – le risque est inexistant. « S’ils existaient, ils seraient déjà venus nous rendre visite !! Où sont-ils ? » Pour le scientifique, le silence des espaces infinis signifie que, « Là-haut il n’y a personne ! » Le Paradoxe de FERMI est devenu le référent qui fait de nous les orphelins de l’Univers.
Et pourtant…
9 décembre 1979, 9H. Janine FARTEK, comme tous les matins, prépare le petit déjeuner. Jean Pierre FARTEK, pilote de Mirage III à la base de Dijon se prépare dans la salle de bain. Son épouse l’interpelle : « Viens voir. Je vois une chose bizarre près des arbres… » Jean Pierre FARTEK observe depuis la fenêtre de la cuisine une structure gris bleuté, sans hublots, évoquant « deux assiettes accolées » en position stationnaire à 1 ou 2 mètres du sol. Le fond d’arbres sur lequel se détache l’objet permet au pilote d’évaluer la distance à laquelle se situe l’engin, 225/250 mètres et qu’il fait une quinzaine de mètres de longueur et 2 à 3 mètres de large. La « soucoupe », comme la nomment ces témoins, est animée d’un mouvement d’oscillations, comme un hélicoptère en recherche de stationnaire. Jean Pierre FARTEK songe à photographier l’objet, mais craignant le voir disparaitre, choisit de ne pas bouger. Effectivement, au bout d’une minute, il bascule de 2 à 3 degré vers l’avant comme le ferait un hélico prenant de la vitesse. Sa forte accélération-quasiment instantanée, notent les témoins, leur fait craindre qu’il ne s’écrase contre une colline proche. La translation que le pilote évalue d’une durée de 3 secondes jusqu’aux 450 mètres de l’obstacle permet d’estimer sa vitesse : 540 kms à l’heure ! Les époux FARTEK qui se rendent quelques minutes plus tard sur le lieu de survol, ne constatent aucune trace, aucun résidu de combustion, ne détectent aucune odeur. « Le tout s’est déroulé dans un silence total ! » préciseront ces témoins auxquels je rends visite le 21 juin 2011. L’observation illustre l’impasse que constitue ce type d’événements sur lequel les sociétés, les organismes d’état, se refusent de statuer. Ce cas, d’autres et la vingtaine d’experts qui interviennent, vont constituer l’ossature de l’enquête que je consacre au déni de la science sur le sujet. Jean Pierre FARTEK, pilote instructeur comptabilise 13800 heures de vol, militaires et civiles. Il a instruit, entre autres, les pilotes-spationautes Patrick BAUDRY, Jean Pierre HAIGNERAIE, Michel TOGNINI. Riche d’un passé professionnel qui lui a valu de participer à l’opération KOLVESI, de créer l’école de chasse de Meknès au Maroc, de vivre les situations aéronautiques les plus diverses, le pilote affiche une certitude sereine sur la matérialité de l’objet. Comme il me le confirme, et il s’en étonne, aucun service officiel, à part la Gendarmerie, ne l’entendra ni lui ni son épouse. A l’époque, ils ont reçu un questionnaire du GEPAN auquel, faute de temps, le pilote ne répond pas, assuré que celui-ci prendra contact avec eux en temps utile. Le GEPAN ne donnera pas suite à l’enquête. Le double témoignage deviendra l’un des argumentaires du Rapport COMETA et, lors de sa sortie dans le public, sera adressé en personne, au Président de la République Jacques CHIRAC et à son Premier Ministre Lionel JOSPIN. Ce dernier prendra soin de le lire ainsi qu’en aura la confirmation Le Général LETTY , signataire de ce travail. Cette étude, dans laquelle interviennent d’anciens auditeurs de l’IHEDN – Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale – , tentera d’alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d’ « Envisager toutes les hypothèses », ainsi qu’il titre son avant-propos sur le phénomène OVNI, et dont l’observation qui précède confirme que l’énigme recouvre une réalité quantifiable.
Jean Pierre FARTEK se refuse à entrer dans les débats sur la nature, ou encore l’origine de la structure entraperçue durant plus de 90 secondes. Sans contact avec le monde ufologique, hormis quelques réponses polies aux sollicitations d’enquêteurs, de journalistes, il se contente d’interpeller la communauté scientifique et l’interroge sur le silence dans lequel elle se cantonne ici. L’observation du 9 décembre 1979 du capitaine FARTEK et de son épouse, officiellement, n’a pas d’existence aéronautique, pas plus que de valeur scientifique. Incompréhension pour un pilote témoin dont le professionnalisme, l’expérience de plus de 40 années, ont toujours été pris en considération. Le silence des responsables scientifiques, des autorités sur l’anomalie OVNI est pour lui une faute grave, voire dangereuse. C’est ce que tenta de rendre sensible à la nation le rapport COMETA.
Ici se trouve renforcée l’hypothèse que des machines volantes non humaines interfèrent, subrepticement, dans le vécu de la 3ème planète de l’étoile soleil. L’histoire pourrait signifier que les Visiteurs pour s’imposer, n’ont nullement besoin de la furie dévastatrice des géants métalliques de «TRANSFORMER », ni même de la haine gélatineuse des Aliens d’ » INDEPENDANCE DAY », que leur discrétion, leur furtivité leur assurent une immersion sans faille dans notre environnement et que leurs intentions, leurs objectifs nous seront à jamais insaisissables.
En cela, nous ne sommes guère mieux pourvus que les peuples souterrains qui s’affairent sous nos pieds. Dans les labyrinthes de l’Empire, nul élément, nulle perturbation ne vient déstabiliser les travailleuses s’affairant au développement, à la sécurité de la fourmilière. Elles ne sauraient concevoir que quelques mètres plus haut, une intelligence, poursuit des objectifs aux conséquences parfois néfastes pour la survie de la colonie. En auraient-elles conscience, qu’elles ne sauraient l’interpréter, comprendre la nature des signes reçus! L’homme possède, lui, le pouvoir, d’analyser, de décrypter les informations que lui donne à voir l’Univers proche et lointain, avec toutefois les limitations dont le phénomène OVNI illustre les contradictions dans lesquelles il se débat. Question en suspend : « Saura-t-il se donner un jour les moyens d’accéder à cette connaissance ? »
Paradoxe de FERMI, Paradoxe de fourmi…
Rassurez-vous tous, nos amis les OVNI n’avaient pas capturé Robert, mais il vous prépare un très beau livre, et, ça, chacun le sait, ça prend un temps fou….
Alors, le voici avec nous pour une petite pause et….une nouvelle petite histoire au sujet de nos amis les OVNI…la dernière en date.
Et, N’oubliez-pas, si vous lui répondez nombreux, je suis sûr qu’il ne résistera pas à bien vite vous raconter la suite !
Alors, Robert, mon ami, je te laisse la parole, mais bien identifiée celle-là!
Ton ami Patrick …..
« DESSINE-MOI UN OVNI !! »
Je m’exécute sous le regard inquisiteur du drôle. J’opte pour une vague forme oblongue. Croquis impitoyablement rejeté par la créature de 10 ans qui sur Cartoon Network sait parfaitement que les extra-terrestres circulent en « Soucoupes Volantes », et pas dans de vagues « formes oblongues ».Et de perdre à ses yeux une crédibilité durement acquise durant 40 années d’expérience du dossier !!
Cette forme de « Soucoupe » est aujourd’hui le cliché symbole du phénomène. La Mamie allumée de « La soupe au chou » décrit au gendarme goguenard la même « Soucoupe » et ne sait pas faire mieux. C’est peu dire que l’imprégnation culturelle est profonde! Cependant le descriptif s’appuie bien sur une réalité comme l’illustre ce cas à forte étrangeté sur lequel j’ai eu à intervenir en 1975.
Trois jeunes femmes, circulant en voiture dans la région de GONDRECOURT, le Château dans la Meuse, aperçoivent, planant au dessus de leur véhicule, un objet qu’elles assimilent à un avion tentant une manœuvre d’atterrissage. La structure effectue un posé furtif en bordure de route pour redécoller aussitôt. Francine BUCHI, ma consoeur de France Trois « Lorraine-Champagne-Ardennes »( la station qui diffusa notre reportage), interroge: « A quoi ressemblait la chose? ». Réponse immédiate de l’une d’elles: « Une Soucoupe Volante !! » Et de préciser, sur l’éventualité de la présence d’un hélicoptère : « …ça ne faisait aucun bruit ! » Ce cas fit l’objet d’une enquête des services de gendarmerie et fut classé par le GEPAN – le groupe d’étude du CNES dans la catégorie « D » désignant les objets volants non IDENTIFIABLES-.
Le directeur de la station de la région de Nancy, ne sachant retenir que la médiocrité informative du terme « Soucoupe Volante » nous confia entre quatre yeux qu’il ne croyait pas un seul instant au récit des dames de GONDRECOURT. La position sociale des témoins – femmes de gendarmes – l’enquête de police, le classement de l’observation par les spécialistes du CNES, n’ébranlèrent en rien son réflexe instinctif de rejet
Les récits s’enrichiront, au fil des décennies d’infos, sur les tailles, les couleurs, les mouvements des OVNI. La commission du CNES, au cours des années 80, a recensé des observations avec traces au sol, d’autres donnants lieux à enregistrements radar. A l’image de la réaction de refus de notre patron, malgré la qualité du travail d’investigation des enquêteurs du CNES, le contenu du dossier depuis plus de 60 ans n’est jamais parvenu à se hisser au niveau du débat scientifique.
« Pouvez- vous dessiner l’objet aperçu ? ». La demande de la part des enquêteurs privés ou officiels est rituelle. Les formes d’OVNI empruntent comme le montrent alors les croquis des témoins, une multitude d’autres aspects que celui de la fameuse « soucoupe », illustrant la difficulté à établir une cohérence pour l’ensemble du dossier. Les dessins s’avèrent d’autant plus précieux qu’ils permettent, avec un questionnement ciblé, de faire remonter des détails enfouis dans la mémoire des témoins. De sorte que, paradoxalement, nous en apprenons plus de ce moyen d’expression que de la photo, dont les capacités infinies de manipulations, de retouches rendent difficile, voire impossible, l’identification du contenu. C’est ce que confirme François LOUANGE – le spécialiste de la photo Spatiale qui intervint au CNES dans de nombreuses études – lors de l’entretien qu’il m’accorde en 201O dans le cadre de l’enquête que je consacre depuis trois ans au déni de la Science envers le Phénomène OVNI.
« Dessine moi un OVNI », comme en a l’intuition mon censeur narquois en culottes courtes, demeurera probablement, et pour longtemps, la seule façon concrète de nous informer sur les manifestations du phénomène et sur l’extraordinaire expérience qu’elle a constituée pour l’observateur.
Je suis, par ailleurs, sûr que le Petit Prince connait tout des insaisissables OVNI. Dommage que Saint-Ex ne lui ait pas demandé d’en dessiner un. Saint-Ex disparu en mission le 31 juillet 1944 au dessus de la Méditerranée ignorait probablement tout d’eux. Quoique… Ne dit-on pas que les pilotes de bombardiers furent les premiers à croiser dans les airs les mystérieux objets volants non identifiés,et ce, comme l’affirment les historiens du Phénomène ?
Ici s’ouvre un autre chapitre de l’énigme…
Robert ROUSSEL
« MAIS OU SONT PASSES LES OVNI ? »
Le spécialiste a du mal à se défaire de la question. Dans sa version narquoise, elle est ravalée au rang de marotte guère plus sérieuse que les investigations sur NESSI, le monstre du LOC NESS, BIG FOOT, le monstre du Yéti. D’autres troublés y voient la plus fantastique interrogation posée à l’humanité. Comment expliquer aujourd’hui la quasi-disparition des médias de ce qui autrefois, les années 50/60, faisaient parfois les unes des journaux?
Le 1er Janvier 2010, il y a bien eu cette bizarre histoire à l’ile d’Oléron d’un objet stationnaire, puis disparaissant à grande vitesse, rapportée dans le journal local par un insulaire. A la fin de l’articulet on annonçait, que le GEIPAN, la cellule du CNES qui étudie les « Soucoupes Volantes » comme on appelait jadis les OVNI, lançait une enquête pour conclure quelques semaines plus tard que le mystère n’en n’était pas un. Un résidant hollandais, cette nuit du 1er Janvier, avait bricolé une mini montgolfière qui, lors d’un vol chaotique, créa l’illusion de l’OVNI. L’incident donna lieu à quelques mentions dans la presse généraliste. L’opinion fatiguée par un mystère qui la plupart du temps se dilue aux premières investigations des enquêteurs, se conforte dans l’idée que le phénomène OVNI, n’est que rumeurs et bavardages et ne constitue pas un sujet d’étude sérieux.
Plus d’OVNI, parce que quand on creuse un peu, tout fini par s’expliquer comme à l’Ile d’Oléron ? Plus d’OVNI parce qu’on ne sait pas les voir?
Ou qu’on ne veut pas voir …
Hormis la journée qu’on lui consacre dans les émissions de Télé, on ne parle plus également du Sida. Il fait cependant chaque année près de 3 millions de morts ! Au total depuis l’apparition de la pandémie on en compte 4O millions ! Dans les années 80 il ne se passait pas une journée sans que ne tombe une information sur le thème. Aujourd’hui plus un mot de la pandémie. Ou si peu… Le mal et ses terribles conséquences sont intégrés dans le vécu, ne constituant plus une préoccupation des sociétés qui se polarisent sur d’autres urgences. D’autres
épidémies, le NH/N1 récemment. Qui à leur tour se diluent dans la banalité du quotidien.
Les OVNI suivent peut être le même processus d’intégration sociétale avec d’autant plus d’aise, de discrétion qu’ils ne constituent pas en soi – apparemment – d’éléments perturbateurs des dites sociétés. Donc indécelables à une prise de conscience générale.
Pourquoi n’accorderions nous pas aux énigmatiques OVNI, la capacité d’avoir délaissé le système solaire, dont nous constituons, dit- on, le plus beau fleuron de la galaxie, pour d’autres aventures cosmiques ? Dans ces milliards d’amas galactiques où éclosent des milliards de planètes, il doit y avoir une foultitude de civilisations qui méritent le voyage. Si les OVNI sont ces prodigieuses machines à explorer l’espace, le temps, les Univers parallèles dont on commence à soupçonner l’existence, la minuscule planète bleue, sur cette route des étoiles, n’est qu’une étape parmi d’autres. Pour les arpenteurs cosmiques peut être même sans intérêt. Voire à éviter.
Le silence des OVNI, une énigme dans l’énigme.
Robert ROUSSEL
L’AMITIE A 20000 PIEDS…
OU … La Rencontre de Patrick Baudry et de Robert Roussel!
Durant la première guerre du Golfe de février 1990 à laquelle participa la France, les pilotes de chasse revenant de missions découvraient avec consternation la distance galactique les séparant des journalistes censés rapporter leurs exploits. L’un d’eux posa cette ahurissante question à un pilote de jaguar dégoulinant de sueur et de stress de qui je tiens l’anecdote : « Y a-t-il des risques ? »
Cette confidence du pilote de chasse au journaliste est en soi une preuve d’estime du premier au second. Cette estime du militaire au « journaleux » me vaut l’amitié de Patrick qui ne s’est jamais démentie depuis plus de 30 ans ! Chacun de nous possède une part des qualités de l’autre. Patrick un art consommé de la communication en faisant partager, plus particulièrement auprès des enfants, les enseignements de l’aventure spatiale à laquelle il est partie prenante. Moi en encaissant des « G » à bord des jets militaires, manipulant une caméra de 10 kgs et racontant en image la saga des pilotes de chasse ! Des circonstances qui me valent de compter plus d’heures de vol que certains gradés de l’armée de l’air !
Un pilote de chasse qui sait mieux que certains pros de l’info manier le verbe. Un reporter caméraman dont le carnet de vol comptabilise 25 années de tournage à bord de tous les types de jets de l’armée de l’air. Voilà qui constituera le socle de marbre sur lequel grandira une indéfectible amitié.
Robert ROUSSEL
OVNI : la rigueur, le fond qui manque le plus…
par Robert Roussel
Robert Roussel, sa fille Bérénice, et leurs amis devantt les Crop Circles en Angleterre!
31 Janvier 1971 Edgar MITCHELL s’envole avec Alan SHEPARD, Stuart ROSA à bord d’Apollo 14. Une mission après le coup raté d’Apollo 13 qui relance l’intérêt du public pour les missions spatiales. De ce vol, la petite histoire retient qu’Alan SHEPARD pratiqua … le golf lunaire, qu’Edgar MITCHEL s’initia au… lancer de javelot ! 23 juillet 2008 le même Edgard MITCHELL, 77 ans connait à nouveau les faveurs de la médiatisation. Au cours d’une interview à une radio de Birmingham, le vétéran des étoiles déclare que les services de renseignements US font de la rétention sur le phénomène OVNI. Qu’il existe un complot gouvernemental sur le sujet. Que lui-même sait des choses… Autre raison à s’impliquer dans l’affaire, soulignent ceux qui retiennent son intervention. Il est né à ROSWELL où s’est déroulé en 1947 lorsqu’il était âgé de 17 ans, le fameux crash d’OVNI sur lequel l’armée, affirme MITCHELL, mais aussi d’autres, fait des cachoteries !! Bon sang ne saurait mentir…
La mise à jour de récits d’astronautes rapportant témoignages ou confidences d’initiés sur les OVNI est devenue de nos jours le référent ultime d’une Ufologie en recherche de crédibilité. Il y a quelques années Gordon COOPER qui vola à bord de Gémini 5 révélait dans son autobiographie* avoir pris en chasse à bord de son jet un groupe d’OVNI et avoir tenu en mains un document photo d’une soucoupe volante, réalisé par des photographes militaires !!
Malheureusement ces récits sont sans réel impact sur le fond si l’on songe qu’ils sont le fait d’hommes n’exerçant plus de responsabilités, dont les déclarations effectuées des décennies plus tard perdent forcément de leur force, pour ne pas dire de leur crédibilité. En quoi contribuent ils aujourd’hui à une réelle appréciation de l’énigme susceptibles plus que les témoignages qui depuis 1947 s’accumulent, de concourir à la sensibilisation des hommes de science? Rien ! Lorsqu’on analyse les déclarations d’un Edgard MITCHELL, d’un Gordon COOPER qui a le mérite de témoigner sur une observation personnelle, on retrouve les mêmes raisonnements qui depuis plus de 60 ans alimentent les théories du complot, qui n’ont pas spécialement contribué on le sait à une réelle approche objective du contenu du dossier.
On saisit les espoirs, les attentes que revêt pour le néophyte baignant dans cette atmosphère de confidences supposées de personnalités de l’espace, l’intervention du spationaute Patrick BAUDRY qui décide de consacrer au sujet, une rubrique sur son site. Une prise en charge des paramètres du phénomène ou le signataire de la rubrique se démarquera de l’ufologie spectacle, refusant les à-priori, ignorant les anathèmes, à l’écoute des avis contradictoires. Seulement guidé par l’intention sinon de comprendre, au moins d’aborder les fondamentaux sur lesquels reposent le débat.
Avant tout ce rendez-vous mensuel sera un échange entre le visiteur du site, son signataire et le chargé de rubrique. Ceux qui ont lu mes ouvrages savent la rigueur, le souci d’objectivité que je n’ai pas cessé de prôner dans la poursuite de cette extraordinaire enquête que les dérives, les extravagances d’une certaine ufologie condamnent au rejet des décideurs scientifiques.
Cette rubrique sous forme de billet d’humeur, abordera des points généralement délaissés par les ufologues. Les interventions s’articuleront autour de questions basiques. « Les OVNI, c’est fini ? » «Que peut-on attendre de la preuve photo ?» «Drones et OVNI ou l’art du camouflage» «Ufologue : une passion, un métier ?» «Roswell l’indéboulonnable.» «Théories du complot : plus invraisemblables que les OVNI» « Geipan où es-tu ? » Et de bien d’autres…
Des chantiers à ouvrir, selon les questionnements des visiteurs du site, qui reflèteront ainsi les préoccupations de ceux qui ne satisfassent pas de l’image du phénomène renvoyée par les médias. Prônons ici la rigueur, avant tout la rigueur ! Une lettre de noblesse qui pourrait faire du problème l’égal des thèses développées sur les trous noirs, la matière sombre, les multivers. Des énigmes guère plus étayées scientifiquement parlant que les théories sur les OVNI dont certains témoignages présentent des éléments tangibles et corrélés d’une indéniable composante physique non réductible. Aux hommes de science de nous dire laquelle. Cette modeste page, vos avis pourraient les convaincre à s’impliquer ainsi dans la controverse. On peut toujours rêver…
*Gordon Cooper « Nous ne sommes pas seul dans l’espace » Presses du Chatelet. Mai 2001