Des bouteilles de Château Pétrus sont récemment revenues d’une « mission » à bord de la Station Spatiale internationale. Une première ? Pas tout à fait. En 1985, une bouteille de Château Lynch-Bages avait fait 110 fois le tour de la terre à bord de Discovery.
Il arrive parfois aux navigateurs d’emporter avec eux des bouteilles pendant le Vendée Globe ou les courses transatlantiques. Il existe même une tradition, chère à Jean Le Cam ou Isabelle Autissier (entre autres) qui consiste à verser du vin dans l’eau au passage de l’Équateur pour l’offrir à Neptune.
Mais, récemment, ce sont des aventuriers d’un autre genre qui ont emporté du vin avec eux lors de leurs expéditions : les astronautes. En novembre 2019, la start-up bordelaise Space Cargo Unlimited qui étudie notamment l’impact de la microgravité sur les produits biologiques envoie 12 bouteilles d’un grand vin de Bordeaux séjourner pendant 14 mois sur la Station Spatiale Internationale dans le cadre d’une mission scientifique. Rentrées sur le territoire terrestre en janvier dernier, les 12 bouteilles de Château Pétrus 2000 n’ont pas eu la chance de croiser Thomas Pesquet, mais elles aussi sont revenues de leur mission avec des enseignements intéressants !
En raison du succès de cette expérience, les 12 bouteilles de Petrus ne seront certainement pas les dernières à avoir la chance de quitter l’orbite terrestre. Mais elles ne sont pas non plus les premières.
Il y a plus de 25 ans, une petite bouteille de Lynch Bages 1975 ouvrait la voie. Le 17 juin 1985, elle décollait de Cap Kennedy à bord de la navette spatiale Discovery en compagnie de l’astronaute Patrick Baudry. Jean-Michel Cazes propriétaire de ce Grand Cru Classé de Pauillac s’en souvient parfaitement : « Toute la famille avait fait le voyage pour assister au spectacle. Le décollage est grandiose, le bruit assourdissant, l’émotion intense… ».
Décollage Cap Canaveral
Cette folle odyssée de Lynch-Bages dans l’espace débute quelques temps plus tôt. A l’automne 1984, Jean Michel Cazes est à son bureau quand il reçoit un coup de téléphone.
A l’autre bout du fil, le célèbre couturier André Courrèges lui pose une question inattendue : « voulez- vous envoyer votre vin sur la lune ? ». Courrèges est alors en contact avec l’astronaute Patrick Baudry, qui doit être le premier français à voler sur la navette spatiale américaine quelques mois plus tard. Ce dernier, originaire de Bordeaux est un grand amateur de vin. Il veut mettre à l’honneur la région et la ville où il a passé sa jeunesse en emportant avec lui un échantillon de sa production dans l’espace.
Immédiatement, Jean-Michel Cazes et Patrick Baudry entrent en contact : « j’organise une visite de Patrick Baudry à Lynch Bages. Le temps de l’astronaute est compté. J’envoie donc un hélicoptère le chercher où il se trouve, dans le Sud-Ouest de la France. Patrick passe une journée avec nous et m’explique son idée. Son discours est très clair : il ne s’agit pas de faire de la publicité pour une marque, mais de faire honneur à Bordeaux et à son vin, produit-phare de la région » se souvient Jean-Michel Cazes.
Fillet Lynch Bages espace
Pendant plusieurs mois, les deux hommes restent en contact. Baudry est reparti au Texas, où il s’entraîne au Space Center de Houston. Le français tâche de convaincre les responsables de la NASA de le laisser emporter dans ses bagages une demi-bouteille de vin et quelques feuilles de vigne en guise de souvenir. Accordé ! Aussitôt, Jean-Michel Cazes décolle pour Houston pour lui remettre en main propre ces objets à l’occasion d’un diner mémorable : « Nous passons ensemble une belle soirée dans le merveilleux « Rôtisserie for Beef and Bird » de mon ami Joe Mannke, qui possède une des plus belles cartes des vins des États-Unis. Je remets à Patrick les objets qu’il emportera dans son voyage et il m’invite à assister en famille au lancement en Floride ». Quelques semaines plus tard, Patrick Baudry décolle pour sa mission avec dans ses bagages une fillette de Lynch-Bages 75 et quelques feuilles des vignes du domaine.
Une vraie fierté pour lui : « J’emmenais avec moi, le vin français, l’un des plus beaux exemples du travail humain et l’une des plus belles merveilles que produit notre Terre. Et ce avant que le Coca ne soit envoyé à son tour dans l’Espace ! Je m’étais battu pour cela et pour que le produit des efforts, du travail et de la passion de mon ami Jean-Michel Cazes fasse le plus beau et le plus lointain des voyages ! Jamais je ne m’étais senti plus lié à ma planète» raconte l’astronaute visiblement ému.
Le samedi 22 juin 1985, alors que Discovery et Patrick Baudry tournent autour de la planète, se tient la Fête de la Fleur de la Commanderie du Bontemps de Médoc et des Graves au Château Cantemerle. Pour ponctuer son discours de bienvenue, le Grand Maître Henri Martin, entouré des dignitaires de l’Ordre pointe fièrement le doigt vers le ciel : «, le premier vin dans l’espace passe ce soir au-dessus de nos têtes. Et c’est un vin de Bordeaux ! ». Deux jours plus tard, le 24 juin, il est déjà temps de rentrer sur la terre ferme pour Discovery et la fillette de Lynch Bages, après avoir fait 110 fois le tour de la terre !
Pauillac Lynch Bages
Pour fêter le succès de leur mission, Patrick Baudry et ses camarades d’équipage seront reçus en fanfare à Pauillac en septembre 1985 : « la population leur a fait un triomphe. Ils ont défilé musique en tête dans les rues de la ville ». Les astronautes sont ensuite reçus à Lynch-Bages pour un superbe diner dans le chai à barriques du château et sont intronisés par la Commanderie du Bontemps. Quant à la petite bouteille ? De retour au bercail, elle trône désormais dans la salle de réception. Jamais ouverte, elle garde en elle les secrets de son odyssée spatiale !
Arthur JEANNE
Source : vintagebyugcb.com
Dans cette rubrique, j’ai demandé à Stéphanie Baudry de revenir à ses premières amours afin de tenter, au travers d’une « critique » de livres actuels, de donner à lire et à voir un certain regard sur le siècle dans lequel nous vivons…
La Littérature, au même titre que l’Information renseigne l’Homme sur lui-même…et sur ses congénères…
Bonne Lecture à tous!
Et, à toi, Philippe que je n’ai pas vu depuis longtemps, j’espère que tu apprécieras….
DERNIERES NOUVELLES DU SIECLE…en 4598 MOTS, ESPACES COMPRIS…
LES GENS – de PHILIPPE LABRO
Une Lecture de Stéphanie Baudry
« Maria n’a pas dit non ». Dans cette simple phrase, tous les possibles propres à André Malraux et certainement, mais sans toutefois le même sens de l’explication car l’époque en quelques décennies a vraiment changé, la même acuité à observer la vie, avec une justesse perçante. « Les gens » : leurs vies dissemblables, leurs univers parallèles qui pourtant, et contrairement aux lois de la géométrie, se croisent inévitablement, les états de leurs âmes, et non leurs états d’âme…Tout ce qui constitue chacun et qui fait, qu’à un moment, la rencontre s’opère avec quelqu’un plutôt qu’avec quelqu’un d’autre. C’est bien de cela qu’il s’agit ici, car «Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin. (…) » Il en va ainsi pendant une longue page de descriptions touchant à tous les domaines du vivant dans « Les Cahiers de Malte Laurids Brigge » de Rainer Maria Rilke ( encore Maria !). Et, finalement, il en va de même de la vie dans ce roman de Philippe Labro : il faut – parfois – avoir croisé, rencontré , et même aimé en se trompant, bien des vies, bien des hommes ou des femmes pour re-connaître celui ou celle qui nous correspond. Comme Maria qui, sans éducation, observe et décortique, après, seulement après, chaque chose qui lui est arrivée dans chacune de ses vies consécutives ! .Je serai presque tentée de contredire Philippe Labro lui-même ou bien Gallimard, car ce n’est pas le manque d’amour qui fait fusionner ces vies, c’est, au final, la quête mais aussi l’amour trouvé, reconnu avant d’être connu, comme Caroline et David qui se jettent l’un sur l’autre et disent après, seulement après : « – Ce qui serait bien, maintenant, c’est qu’on fasse vraiment connaissance. ». Et, ça marche ! Ce livre n’est pas une chance de mieux connaître notre monde, ce n’est pas un documentaire et, finalement, il pourrait presque ne pas être un roman. Ce livre est une aubaine ! Car il naît quelque chose dans ce livre. Nous savons tous, qui aimons Labro, qu’il connaît son époque sur le bout des doigts, nous connaissons son sens de l’analyse psychologique, l’œil trans-perçant l’être, mais ce que nous trouvons là, dans ce roman-ci, c’est une synthèse parfaite. Comment cet homme parvient-il à connaître si bien le siècle dans ses détails ? Et, comment se débrouille-t-il pour que ces détails ne soient pas un collage, mais pour qu’ils fonctionnent comme un miroir du réel ? Certes, le regard de Maria, une étrangère, le lui permet, et, finalement, la clef du mystère est peut être là : Maria est étrangère aux Etats-Unis, et elle est étrangère à la France, car elle est étrangère à elle-même. Sa vie, avant son premier acte de liberté, est une suite de choses qui n’auraient pas dû lui arriver, de choses, en somme, dénaturées, et c’est pour cette raison qu’elle peut se regarder de l’extérieur, qu’elle a cette incroyable capacité d’être littéralement étrangère à elle-même. Et, c’est peut-être tout simplement là le point commun avec l’écrivain de génie. Sens de l’essentiel pour brosser le portrait physique ou psychologique, plongée sans concession au cœur et jusque dans les creux de certaines âmes humaines de ce qui est, déjà, le XXI° siècle, manière chirurgicale de percer les mystères des êtres, comme au laser, conduite à distance des destins qui finissent par oeuvrer d’eux-mêmes car les personnages de Labro possèdent tous une part d’Humanité, plus ou moins cachée, plus ou moins développée ! Même les plus désespérés, même ceux qui se sont retranchés le plus loin possible de ce qui les relie au reste des hommes ! Oui, quelque chose naît dans ce livre, de plus que dans ses autres, de plus que dans les autres. L’on sent, sans équivoque possible, que, quelles que soient les failles du siècle et les fêlures des âmes, l’homme, toujours, – encore – ne court pas après la gloire et la reconnaissance (même si chacun de ses personnages paraît être dans ce schéma de vie), mais qu’il cherche tout simplement à connaître quelque chose de lui-même et que finalement, seul un autre, l’autre peut lui révéler. Non pas une manière d’être meilleur, mais une manière toute simple de pouvoir être soi ! Etre soi, et chercher à l’être, découvrir, enfin, comment l’être, tel est le tout nouveau cadeau que nous fait Philippe Labro, et c’est certainement le plus précieux pour nous qui sommes, pour les autres qui ne nous connaissent pas et qui ne nous connaîtront jamais : « Les gens » !
Et, en écho…..aux Gens : le texte de Rainer Maria RILKE
« On devrait attendre et butiner toute une vie durant, si possible une longue vie durant ; et puis enfin, très tard, peut-être saurait-on écrire les dix lignes qui seraient bonnes. Car les vers ne sont pas, comme certains croient, des sentiments (on les a toujours assez tôt), ce sont des expériences. Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin. Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas (c’était une joie faite pour un autre), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles, – et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela. Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte, et les bruits qui venaient par à-coups. Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. Car les souvenirs eux-mêmes ne sont pas encore cela. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers. »
Les Cahiers de Malte Laurids Brigge
Editions du seuil, Collection Points
Pages 24,, 25, et 26
Les Français se sont passionnés pour l’exploit de PHILEA, le petit robot qui le 12 novembre 2014 se posait sur la comète CHOURY – de son vrai nom CHURYUMOV-GERASIMENKO – située à près de 510 millions de kms de la terre. La plupart ignore que le CNES qui avec l’ESA pilotait la mission ROSETTA, détient dans les archives de la cellule sur le phénomène OVNI – le GEPAN créé en 1977- le récit du survol de notre territoire par un mystérieux engin qui rappelle par certains aspects la manoeuvre d’approche de la comète par le rover PHILEA. Un chercheur en biologie y rapporte l’apparition soudaine dans son jardin, d’une bizarre machine surgie du ciel, qui effectuera un stationnaire durant vingt minutes, à un mètre du sol ! Une heure après l’incident, il décrit aux gendarmes en ces termes la structure :
« Je peux donner la description suivante : forme ovoïde, diamètre environ un mètre cinquante, épaisseur zéro mètre quatre- vingt, la moitié inférieure avait un aspect métallique genre béryllium poli, la moitié supérieure était de couleur bleu-vert lagon dans son remplissage interne. »
Comme le révèle l’entretien enregistré auquel j’ai eu accès – mené par le psychologue et le responsable du GEPAN – l’observation est corroborée par le traumatisme des végétaux survolés, dont malheureusement, l’analyse du fait de la mauvaise conservation des plans par les gendarmes – il aurait fallu cryogéniser les prélèvements effectués sur le site – ne permettra pas d’en savoir plus sur la nature de l’évènement. L’échange traduit bien la sidération que constituera pour le témoin la présence de cette machine à laquelle, son savoir, sa mémoire, excluent toute comparaison avec une technologie terrestre. Extrait :
GEPAN : L’appareil ne dégageait…
TEMOIN : … ne dégageait, ni chaleur, ni froid, ni chaud !
GEPAN : … pas un petit tremblement, ni rien ?…
TEMOIN : Ah non, pas du tout ! C’est l’objet inerte, de neutralité absolue qui était dans l’air !
GEPAN : … vous, vous en êtes approché de…
TEMOIN : …oh… 50 centimètres au moins ! D’ici de vous à moi ! Un demi-mètre… J’avais cet appareil à bout de nez ! L’appareil était proche… Il n’y avait ni antenne, ni hublots…
De la « calotte », comme l’appelle l’observateur – la partie supérieure translucide de l’objet – émanait une couleur changeante. Sur ce point il précise : « Ce n’était pas une lumière. Ce n’était pas une vapeur. Alors là ça devient difficile… Ca faisait comme rempli. Est-ce… C’était du plexiglas ? J’en sais rien ! …ou quelque chose… ? Ca faisait comme rempli d’un … la mer ? Ca faisait un peu comme les bleu-lagons, bleu-vert- lagon… Vous savez comme les mers pacifiques et les petits atolls… »
Lors de la reconstitution dans le jardin, il exprime l’angoisse qui l’étreint alors. Le mot à mot, rend palpables une montée de panique.
« …Quelques fois, moi je suis ici ! Je vous assure j’ai… j’ai, eu peur. C’est une peur… J’ai circulé juste à la maison, presque jusqu’au mur de la maison. Vous savez j’ai regardé ça si longtemps que … Je n’ai pas reculé en courant, j’ai reculé mais euh… lentement. J’étais affolé ! Ca fait de l’effroi… Y a tout qui… Je vous assure, c’est… Ca vous glace ! C’est une explication qui est générale, mais…»
Le descriptif de l’appareil, exclue à première vue, tout amalgame avec un engin conventionnel, un phénomène naturel. L’objet évolue dans un silence total, sans rejet de combustion, au-dessus d’un jardinet d’à peine une dizaine de mètres carré ! Détail confondant : la séquence a lieu en périphérie d’une grande ville de l’est de la France, sous le regard incrédule du témoin et lui seul ! Aucun autre témoignage ne parviendra à la gendarmerie. La structure reprendra la route du ciel à la vitesse de l’éclair, avec pour effet visuel au moment de l’envol, de dresser les brins d’herbes situés à sa verticale.
Pour ceux qui seraient tentés de conclure que le scientifique a probablement assisté aux évolutions d’un prototype, voire d’un drone il est utile de préciser que cette séquence a lieu le 21 octobre 1982 ! Outre qu’on voit mal un prototype secret, exposé aux péripéties d’un vol au-dessus d’un centre urbain, à l’époque la technologie des drones en était aux balbutiements et n’avait rien de commun avec ce que la composante donne à voir aujourd’hui.
Je reviendrai prochainement sur les observations de drones dont la presse a rapporté la présence au-dessus de centrales nucléaires, et commenterai le lien que certains ufologues établissent avec le phénomène OVNI.
Comparée à la technologie balbutiante de PHILEA – la mission n’a pu être réalisée totalement du fait du mauvais positionnement de la sonde – la maniabilité, l’aisance discrète et furtive de la machine inconnue, signe à n’en pas douter, son origine autre. Sa capacité à se fondre dans le décor, en font un redoutable vecteur furtif, assurément transparent à nos systèmes de détection. Comme la plupart des manifestations OVNIS dont la science se désintéresse, avec l’excuse comme on vient d’en avoir une nouvelle fois la démonstration, de ne pas présenter un corpus conséquent d’éléments testables, pouvant constituer un objet d’étude porteur.
C’est le constat que j’établis à l’issue d’une enquête° de plus de cinq années d’investigations sur ce dossier oublié de la Science, dans laquelle interviennent une quinzaine de personnalités des sciences, du spatial et l’ensemble des responsables des chefs GE(I)PAN qui se sont succédés depuis 1977 et dont nous reparlerons plus en détails, au cours de prochaines chroniques.
°Témoignage : Enquête 86/06 -L’AMARANTE- note technique 17 GEPAN/CNES.
° Enquête : « Science et OVNI – La logique du déni » actuellement en lecture chez les éditeurs.
Rober ROUSSEL
Robert Roussel a rencontré récemment, le pilote Jean Pierre FARTEK qui a témoigné avec son épouse de leur observation auprès du COMETA. Jean Pierre FARTEK s’interroge sur le silence de la Science. Robert ROUSSEL démontre ici, avec cet impressionnant témoignage, les limites du Paradoxe de Fermi. Paroles de scientifiques contre paroles de pilotes…
PARADOXE DE FERMI ET OVNI
La saga « TRANSFORMER », le grandiose « INDEPENDANCE DAY », de nous convaincre que des Aliens débarquant sur terre, ne seraient guère plus respectueux de nos valeurs, que ne le fut Christophe COLOMB lors de sa rencontre avec les occupants des territoires sud américains. Rassurons nous,affirme en substance en 1950 le célèbre physicien Enrico FERMI- Prix Nobel de physique, inventeur de la pile atomique en 1942 – le risque est inexistant. « S’ils existaient, ils seraient déjà venus nous rendre visite !! Où sont-ils ? » Pour le scientifique, le silence des espaces infinis signifie que, « Là-haut il n’y a personne ! » Le Paradoxe de FERMI est devenu le référent qui fait de nous les orphelins de l’Univers.
Et pourtant…
9 décembre 1979, 9H. Janine FARTEK, comme tous les matins, prépare le petit déjeuner. Jean Pierre FARTEK, pilote de Mirage III à la base de Dijon se prépare dans la salle de bain. Son épouse l’interpelle : « Viens voir. Je vois une chose bizarre près des arbres… » Jean Pierre FARTEK observe depuis la fenêtre de la cuisine une structure gris bleuté, sans hublots, évoquant « deux assiettes accolées » en position stationnaire à 1 ou 2 mètres du sol. Le fond d’arbres sur lequel se détache l’objet permet au pilote d’évaluer la distance à laquelle se situe l’engin, 225/250 mètres et qu’il fait une quinzaine de mètres de longueur et 2 à 3 mètres de large. La « soucoupe », comme la nomment ces témoins, est animée d’un mouvement d’oscillations, comme un hélicoptère en recherche de stationnaire. Jean Pierre FARTEK songe à photographier l’objet, mais craignant le voir disparaitre, choisit de ne pas bouger. Effectivement, au bout d’une minute, il bascule de 2 à 3 degré vers l’avant comme le ferait un hélico prenant de la vitesse. Sa forte accélération-quasiment instantanée, notent les témoins, leur fait craindre qu’il ne s’écrase contre une colline proche. La translation que le pilote évalue d’une durée de 3 secondes jusqu’aux 450 mètres de l’obstacle permet d’estimer sa vitesse : 540 kms à l’heure ! Les époux FARTEK qui se rendent quelques minutes plus tard sur le lieu de survol, ne constatent aucune trace, aucun résidu de combustion, ne détectent aucune odeur. « Le tout s’est déroulé dans un silence total ! » préciseront ces témoins auxquels je rends visite le 21 juin 2011. L’observation illustre l’impasse que constitue ce type d’événements sur lequel les sociétés, les organismes d’état, se refusent de statuer. Ce cas, d’autres et la vingtaine d’experts qui interviennent, vont constituer l’ossature de l’enquête que je consacre au déni de la science sur le sujet. Jean Pierre FARTEK, pilote instructeur comptabilise 13800 heures de vol, militaires et civiles. Il a instruit, entre autres, les pilotes-spationautes Patrick BAUDRY, Jean Pierre HAIGNERAIE, Michel TOGNINI. Riche d’un passé professionnel qui lui a valu de participer à l’opération KOLVESI, de créer l’école de chasse de Meknès au Maroc, de vivre les situations aéronautiques les plus diverses, le pilote affiche une certitude sereine sur la matérialité de l’objet. Comme il me le confirme, et il s’en étonne, aucun service officiel, à part la Gendarmerie, ne l’entendra ni lui ni son épouse. A l’époque, ils ont reçu un questionnaire du GEPAN auquel, faute de temps, le pilote ne répond pas, assuré que celui-ci prendra contact avec eux en temps utile. Le GEPAN ne donnera pas suite à l’enquête. Le double témoignage deviendra l’un des argumentaires du Rapport COMETA et, lors de sa sortie dans le public, sera adressé en personne, au Président de la République Jacques CHIRAC et à son Premier Ministre Lionel JOSPIN. Ce dernier prendra soin de le lire ainsi qu’en aura la confirmation Le Général LETTY , signataire de ce travail. Cette étude, dans laquelle interviennent d’anciens auditeurs de l’IHEDN – Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale – , tentera d’alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d’ « Envisager toutes les hypothèses », ainsi qu’il titre son avant-propos sur le phénomène OVNI, et dont l’observation qui précède confirme que l’énigme recouvre une réalité quantifiable.
Jean Pierre FARTEK se refuse à entrer dans les débats sur la nature, ou encore l’origine de la structure entraperçue durant plus de 90 secondes. Sans contact avec le monde ufologique, hormis quelques réponses polies aux sollicitations d’enquêteurs, de journalistes, il se contente d’interpeller la communauté scientifique et l’interroge sur le silence dans lequel elle se cantonne ici. L’observation du 9 décembre 1979 du capitaine FARTEK et de son épouse, officiellement, n’a pas d’existence aéronautique, pas plus que de valeur scientifique. Incompréhension pour un pilote témoin dont le professionnalisme, l’expérience de plus de 40 années, ont toujours été pris en considération. Le silence des responsables scientifiques, des autorités sur l’anomalie OVNI est pour lui une faute grave, voire dangereuse. C’est ce que tenta de rendre sensible à la nation le rapport COMETA.
Ici se trouve renforcée l’hypothèse que des machines volantes non humaines interfèrent, subrepticement, dans le vécu de la 3ème planète de l’étoile soleil. L’histoire pourrait signifier que les Visiteurs pour s’imposer, n’ont nullement besoin de la furie dévastatrice des géants métalliques de «TRANSFORMER », ni même de la haine gélatineuse des Aliens d’ » INDEPENDANCE DAY », que leur discrétion, leur furtivité leur assurent une immersion sans faille dans notre environnement et que leurs intentions, leurs objectifs nous seront à jamais insaisissables.
En cela, nous ne sommes guère mieux pourvus que les peuples souterrains qui s’affairent sous nos pieds. Dans les labyrinthes de l’Empire, nul élément, nulle perturbation ne vient déstabiliser les travailleuses s’affairant au développement, à la sécurité de la fourmilière. Elles ne sauraient concevoir que quelques mètres plus haut, une intelligence, poursuit des objectifs aux conséquences parfois néfastes pour la survie de la colonie. En auraient-elles conscience, qu’elles ne sauraient l’interpréter, comprendre la nature des signes reçus! L’homme possède, lui, le pouvoir, d’analyser, de décrypter les informations que lui donne à voir l’Univers proche et lointain, avec toutefois les limitations dont le phénomène OVNI illustre les contradictions dans lesquelles il se débat. Question en suspend : « Saura-t-il se donner un jour les moyens d’accéder à cette connaissance ? »
Paradoxe de FERMI, Paradoxe de fourmi…
Rassurez-vous tous, nos amis les OVNI n’avaient pas capturé Robert, mais il vous prépare un très beau livre, et, ça, chacun le sait, ça prend un temps fou….
Alors, le voici avec nous pour une petite pause et….une nouvelle petite histoire au sujet de nos amis les OVNI…la dernière en date.
Et, N’oubliez-pas, si vous lui répondez nombreux, je suis sûr qu’il ne résistera pas à bien vite vous raconter la suite !
Alors, Robert, mon ami, je te laisse la parole, mais bien identifiée celle-là!
Ton ami Patrick …..
« DESSINE-MOI UN OVNI !! »
Je m’exécute sous le regard inquisiteur du drôle. J’opte pour une vague forme oblongue. Croquis impitoyablement rejeté par la créature de 10 ans qui sur Cartoon Network sait parfaitement que les extra-terrestres circulent en « Soucoupes Volantes », et pas dans de vagues « formes oblongues ».Et de perdre à ses yeux une crédibilité durement acquise durant 40 années d’expérience du dossier !!
Cette forme de « Soucoupe » est aujourd’hui le cliché symbole du phénomène. La Mamie allumée de « La soupe au chou » décrit au gendarme goguenard la même « Soucoupe » et ne sait pas faire mieux. C’est peu dire que l’imprégnation culturelle est profonde! Cependant le descriptif s’appuie bien sur une réalité comme l’illustre ce cas à forte étrangeté sur lequel j’ai eu à intervenir en 1975.
Trois jeunes femmes, circulant en voiture dans la région de GONDRECOURT, le Château dans la Meuse, aperçoivent, planant au dessus de leur véhicule, un objet qu’elles assimilent à un avion tentant une manœuvre d’atterrissage. La structure effectue un posé furtif en bordure de route pour redécoller aussitôt. Francine BUCHI, ma consoeur de France Trois « Lorraine-Champagne-Ardennes »( la station qui diffusa notre reportage), interroge: « A quoi ressemblait la chose? ». Réponse immédiate de l’une d’elles: « Une Soucoupe Volante !! » Et de préciser, sur l’éventualité de la présence d’un hélicoptère : « …ça ne faisait aucun bruit ! » Ce cas fit l’objet d’une enquête des services de gendarmerie et fut classé par le GEPAN – le groupe d’étude du CNES dans la catégorie « D » désignant les objets volants non IDENTIFIABLES-.
Le directeur de la station de la région de Nancy, ne sachant retenir que la médiocrité informative du terme « Soucoupe Volante » nous confia entre quatre yeux qu’il ne croyait pas un seul instant au récit des dames de GONDRECOURT. La position sociale des témoins – femmes de gendarmes – l’enquête de police, le classement de l’observation par les spécialistes du CNES, n’ébranlèrent en rien son réflexe instinctif de rejet
Les récits s’enrichiront, au fil des décennies d’infos, sur les tailles, les couleurs, les mouvements des OVNI. La commission du CNES, au cours des années 80, a recensé des observations avec traces au sol, d’autres donnants lieux à enregistrements radar. A l’image de la réaction de refus de notre patron, malgré la qualité du travail d’investigation des enquêteurs du CNES, le contenu du dossier depuis plus de 60 ans n’est jamais parvenu à se hisser au niveau du débat scientifique.
« Pouvez- vous dessiner l’objet aperçu ? ». La demande de la part des enquêteurs privés ou officiels est rituelle. Les formes d’OVNI empruntent comme le montrent alors les croquis des témoins, une multitude d’autres aspects que celui de la fameuse « soucoupe », illustrant la difficulté à établir une cohérence pour l’ensemble du dossier. Les dessins s’avèrent d’autant plus précieux qu’ils permettent, avec un questionnement ciblé, de faire remonter des détails enfouis dans la mémoire des témoins. De sorte que, paradoxalement, nous en apprenons plus de ce moyen d’expression que de la photo, dont les capacités infinies de manipulations, de retouches rendent difficile, voire impossible, l’identification du contenu. C’est ce que confirme François LOUANGE – le spécialiste de la photo Spatiale qui intervint au CNES dans de nombreuses études – lors de l’entretien qu’il m’accorde en 201O dans le cadre de l’enquête que je consacre depuis trois ans au déni de la Science envers le Phénomène OVNI.
« Dessine moi un OVNI », comme en a l’intuition mon censeur narquois en culottes courtes, demeurera probablement, et pour longtemps, la seule façon concrète de nous informer sur les manifestations du phénomène et sur l’extraordinaire expérience qu’elle a constituée pour l’observateur.
Je suis, par ailleurs, sûr que le Petit Prince connait tout des insaisissables OVNI. Dommage que Saint-Ex ne lui ait pas demandé d’en dessiner un. Saint-Ex disparu en mission le 31 juillet 1944 au dessus de la Méditerranée ignorait probablement tout d’eux. Quoique… Ne dit-on pas que les pilotes de bombardiers furent les premiers à croiser dans les airs les mystérieux objets volants non identifiés,et ce, comme l’affirment les historiens du Phénomène ?
Ici s’ouvre un autre chapitre de l’énigme…
Robert ROUSSEL
« MAIS OU SONT PASSES LES OVNI ? »
Le spécialiste a du mal à se défaire de la question. Dans sa version narquoise, elle est ravalée au rang de marotte guère plus sérieuse que les investigations sur NESSI, le monstre du LOC NESS, BIG FOOT, le monstre du Yéti. D’autres troublés y voient la plus fantastique interrogation posée à l’humanité. Comment expliquer aujourd’hui la quasi-disparition des médias de ce qui autrefois, les années 50/60, faisaient parfois les unes des journaux?
Le 1er Janvier 2010, il y a bien eu cette bizarre histoire à l’ile d’Oléron d’un objet stationnaire, puis disparaissant à grande vitesse, rapportée dans le journal local par un insulaire. A la fin de l’articulet on annonçait, que le GEIPAN, la cellule du CNES qui étudie les « Soucoupes Volantes » comme on appelait jadis les OVNI, lançait une enquête pour conclure quelques semaines plus tard que le mystère n’en n’était pas un. Un résidant hollandais, cette nuit du 1er Janvier, avait bricolé une mini montgolfière qui, lors d’un vol chaotique, créa l’illusion de l’OVNI. L’incident donna lieu à quelques mentions dans la presse généraliste. L’opinion fatiguée par un mystère qui la plupart du temps se dilue aux premières investigations des enquêteurs, se conforte dans l’idée que le phénomène OVNI, n’est que rumeurs et bavardages et ne constitue pas un sujet d’étude sérieux.
Plus d’OVNI, parce que quand on creuse un peu, tout fini par s’expliquer comme à l’Ile d’Oléron ? Plus d’OVNI parce qu’on ne sait pas les voir?
Ou qu’on ne veut pas voir …
Hormis la journée qu’on lui consacre dans les émissions de Télé, on ne parle plus également du Sida. Il fait cependant chaque année près de 3 millions de morts ! Au total depuis l’apparition de la pandémie on en compte 4O millions ! Dans les années 80 il ne se passait pas une journée sans que ne tombe une information sur le thème. Aujourd’hui plus un mot de la pandémie. Ou si peu… Le mal et ses terribles conséquences sont intégrés dans le vécu, ne constituant plus une préoccupation des sociétés qui se polarisent sur d’autres urgences. D’autres
épidémies, le NH/N1 récemment. Qui à leur tour se diluent dans la banalité du quotidien.
Les OVNI suivent peut être le même processus d’intégration sociétale avec d’autant plus d’aise, de discrétion qu’ils ne constituent pas en soi – apparemment – d’éléments perturbateurs des dites sociétés. Donc indécelables à une prise de conscience générale.
Pourquoi n’accorderions nous pas aux énigmatiques OVNI, la capacité d’avoir délaissé le système solaire, dont nous constituons, dit- on, le plus beau fleuron de la galaxie, pour d’autres aventures cosmiques ? Dans ces milliards d’amas galactiques où éclosent des milliards de planètes, il doit y avoir une foultitude de civilisations qui méritent le voyage. Si les OVNI sont ces prodigieuses machines à explorer l’espace, le temps, les Univers parallèles dont on commence à soupçonner l’existence, la minuscule planète bleue, sur cette route des étoiles, n’est qu’une étape parmi d’autres. Pour les arpenteurs cosmiques peut être même sans intérêt. Voire à éviter.
Le silence des OVNI, une énigme dans l’énigme.
Robert ROUSSEL
L’AMITIE A 20000 PIEDS…
OU … La Rencontre de Patrick Baudry et de Robert Roussel!
Durant la première guerre du Golfe de février 1990 à laquelle participa la France, les pilotes de chasse revenant de missions découvraient avec consternation la distance galactique les séparant des journalistes censés rapporter leurs exploits. L’un d’eux posa cette ahurissante question à un pilote de jaguar dégoulinant de sueur et de stress de qui je tiens l’anecdote : « Y a-t-il des risques ? »
Cette confidence du pilote de chasse au journaliste est en soi une preuve d’estime du premier au second. Cette estime du militaire au « journaleux » me vaut l’amitié de Patrick qui ne s’est jamais démentie depuis plus de 30 ans ! Chacun de nous possède une part des qualités de l’autre. Patrick un art consommé de la communication en faisant partager, plus particulièrement auprès des enfants, les enseignements de l’aventure spatiale à laquelle il est partie prenante. Moi en encaissant des « G » à bord des jets militaires, manipulant une caméra de 10 kgs et racontant en image la saga des pilotes de chasse ! Des circonstances qui me valent de compter plus d’heures de vol que certains gradés de l’armée de l’air !
Un pilote de chasse qui sait mieux que certains pros de l’info manier le verbe. Un reporter caméraman dont le carnet de vol comptabilise 25 années de tournage à bord de tous les types de jets de l’armée de l’air. Voilà qui constituera le socle de marbre sur lequel grandira une indéfectible amitié.
Robert ROUSSEL
OVNI : la rigueur, le fond qui manque le plus…
par Robert Roussel
Robert Roussel, sa fille Bérénice, et leurs amis devantt les Crop Circles en Angleterre!
31 Janvier 1971 Edgar MITCHELL s’envole avec Alan SHEPARD, Stuart ROSA à bord d’Apollo 14. Une mission après le coup raté d’Apollo 13 qui relance l’intérêt du public pour les missions spatiales. De ce vol, la petite histoire retient qu’Alan SHEPARD pratiqua … le golf lunaire, qu’Edgar MITCHEL s’initia au… lancer de javelot ! 23 juillet 2008 le même Edgard MITCHELL, 77 ans connait à nouveau les faveurs de la médiatisation. Au cours d’une interview à une radio de Birmingham, le vétéran des étoiles déclare que les services de renseignements US font de la rétention sur le phénomène OVNI. Qu’il existe un complot gouvernemental sur le sujet. Que lui-même sait des choses… Autre raison à s’impliquer dans l’affaire, soulignent ceux qui retiennent son intervention. Il est né à ROSWELL où s’est déroulé en 1947 lorsqu’il était âgé de 17 ans, le fameux crash d’OVNI sur lequel l’armée, affirme MITCHELL, mais aussi d’autres, fait des cachoteries !! Bon sang ne saurait mentir…
La mise à jour de récits d’astronautes rapportant témoignages ou confidences d’initiés sur les OVNI est devenue de nos jours le référent ultime d’une Ufologie en recherche de crédibilité. Il y a quelques années Gordon COOPER qui vola à bord de Gémini 5 révélait dans son autobiographie* avoir pris en chasse à bord de son jet un groupe d’OVNI et avoir tenu en mains un document photo d’une soucoupe volante, réalisé par des photographes militaires !!
Malheureusement ces récits sont sans réel impact sur le fond si l’on songe qu’ils sont le fait d’hommes n’exerçant plus de responsabilités, dont les déclarations effectuées des décennies plus tard perdent forcément de leur force, pour ne pas dire de leur crédibilité. En quoi contribuent ils aujourd’hui à une réelle appréciation de l’énigme susceptibles plus que les témoignages qui depuis 1947 s’accumulent, de concourir à la sensibilisation des hommes de science? Rien ! Lorsqu’on analyse les déclarations d’un Edgard MITCHELL, d’un Gordon COOPER qui a le mérite de témoigner sur une observation personnelle, on retrouve les mêmes raisonnements qui depuis plus de 60 ans alimentent les théories du complot, qui n’ont pas spécialement contribué on le sait à une réelle approche objective du contenu du dossier.
On saisit les espoirs, les attentes que revêt pour le néophyte baignant dans cette atmosphère de confidences supposées de personnalités de l’espace, l’intervention du spationaute Patrick BAUDRY qui décide de consacrer au sujet, une rubrique sur son site. Une prise en charge des paramètres du phénomène ou le signataire de la rubrique se démarquera de l’ufologie spectacle, refusant les à-priori, ignorant les anathèmes, à l’écoute des avis contradictoires. Seulement guidé par l’intention sinon de comprendre, au moins d’aborder les fondamentaux sur lesquels reposent le débat.
Avant tout ce rendez-vous mensuel sera un échange entre le visiteur du site, son signataire et le chargé de rubrique. Ceux qui ont lu mes ouvrages savent la rigueur, le souci d’objectivité que je n’ai pas cessé de prôner dans la poursuite de cette extraordinaire enquête que les dérives, les extravagances d’une certaine ufologie condamnent au rejet des décideurs scientifiques.
Cette rubrique sous forme de billet d’humeur, abordera des points généralement délaissés par les ufologues. Les interventions s’articuleront autour de questions basiques. « Les OVNI, c’est fini ? » «Que peut-on attendre de la preuve photo ?» «Drones et OVNI ou l’art du camouflage» «Ufologue : une passion, un métier ?» «Roswell l’indéboulonnable.» «Théories du complot : plus invraisemblables que les OVNI» « Geipan où es-tu ? » Et de bien d’autres…
Des chantiers à ouvrir, selon les questionnements des visiteurs du site, qui reflèteront ainsi les préoccupations de ceux qui ne satisfassent pas de l’image du phénomène renvoyée par les médias. Prônons ici la rigueur, avant tout la rigueur ! Une lettre de noblesse qui pourrait faire du problème l’égal des thèses développées sur les trous noirs, la matière sombre, les multivers. Des énigmes guère plus étayées scientifiquement parlant que les théories sur les OVNI dont certains témoignages présentent des éléments tangibles et corrélés d’une indéniable composante physique non réductible. Aux hommes de science de nous dire laquelle. Cette modeste page, vos avis pourraient les convaincre à s’impliquer ainsi dans la controverse. On peut toujours rêver…
*Gordon Cooper « Nous ne sommes pas seul dans l’espace » Presses du Chatelet. Mai 2001
Par l’intermédiaire de l’oncle de Stéphanie Baudry, Jean Michel Dupuy, qui soutient SOLIDREAM , Patrick et Stéphanie Baudry ont décidé illico presto d’aider cette association. Immédiatement ils ont pris contact par mail avec ces jeunes qui parcourent notre Planète à vélo, et qui – deux heures plus tard !- ont répondu à la proposition de Patrick Baudry de créer un lien sur son site afin de tenter de les aider à récolter des fonds pour les aider à financer la suite de leur aventure.
En réponse, voici ce qu’ils disent à Patrick Baudry : « Nous apprécions votre intérêt pour notre aventure et serions d’accord sans problèmes pour que vous mettiez un lien sur le site de Patrick Baudry. D’ailleurs nous venons de passer quelques temps sur votre site et il est évident que nous partageons les mêmes valeurs : « le goût du risque et de la découverte, l’esprit d’équipe, la protection de la vie et de l’environnement ». signé Brian pour Solidream.
SOLIDREAM
Qui sont-ils :
Morgan Monchaud, président de l’association, initiateur du projet, Siphay Vera, responsable sponsors, vice-président de l’association et Brian Mathé, responsable internet sont les les acteurs de ce tour du monde à vélo.
Bertrand Doici, responsable équipement vélo, trésorier de l’association SOLIDREAM a éffectué la première partie du voyage, depuis la France jusqu’à l’ Antarctique, et les soutient aujourd’hui logistiquement depuis la France.
Leur devise : « Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve la réalité » Antoine de Saint Exupéry.
Découvrir, rencontrer, apprendre, relever un défi, partager sensibiliser aux notions de développement durable et au respect de notre belle Planète.Témoigner, aussi, grâce à leurs futurs DVD, livres et conférences.
Pourquoi : la soif de la découverte.
Où : au cours des rencontres en côtoyant différentes populations dans des paysages variés.
Comment : avec un moyen de transport économique, écologique en harmonie avec leur désir de liberté, le vélo, qui leur procure leur autonomie.
Quand : depuis début septembre 2011, jusqu’en 2013.
Où sont-ils passés : A ce jour, 23000 Kms à vélo, 490 jours de voyage à travers le SAHARA, l’ANTARCTIQUE, la PATAGONIE, les ANDES, l’AMAZONIE et enfin l’AMÉRIQUE CENTRALE.
Retrouvez-les sur http://youtu.be/GM_BYLIFQmM
Cette vidéo a été présélectionnée par le jury de Filmed By Bike aux USA. Ils participeront donc à leur festival du film à Portland Oregon au mois d’avril prochain.
Leurs vidéos sont également disponibles sur le site Vimeo, http://vimeo.com/35807934
La deuxième moitié du voyage promet tout autant : La chaîne de la SIERRA NEVADA aux USA, l’ALASKA, la traversée du désert AUSTRALIEN, l’HIMALAYA, et enfin retour sur leurs terres par l’EUROPE DE L’EST, en 2013.
Encore beaucoup de KMS à faire à la force des jambes grâce au soutien des gens sur la route et aussi de ceux qui les soutiennent depuis chez eux…
Alors, FAITES UN DON pour que l’aventure continue et pour cela rejoignez-les sur leur site .
Faites un don : www.solidream.net
La suite de l’aventure…
Entre ces deux extrêmes, que de scènes magnifiques nous ont été offertes sur le nouveau monde ! Nous avons traversé des déserts : dans le froid d’Atacama au Chili, au milieu des cactus mexicains ou dans la sécheresse de Death Valley aux USA. Les montagnes, elles, offrent deux types d’émotion : l’excitation à l’idée de devoir gravir leurs cols puis le sentiment de fierté d’arriver en haut, récompensés par des vues splendides. Elles nous ont donné du fil à retordre en Patagonie sous la pluie, en Bolivie à plus de 5000m d’altitude, dans la Sierra Nevada sous la neige et dans le grand nord américain, fatal à Etienne.
Mais le plus difficile fut bien la jungle : traverser l’Amazonie à vélo, le défi semblait difficile, mais après 40 jours et 2500km de piste nous sortions de cette fournaise verte, non sans avoir vécu la peur du jaguar et des petites bestioles. Les climats tropicaux nous offraient finalement à la fois une expérience inaccoutumée au Venezuela, un panorama de carte postale dans les îles des San Blas au Panama, et enfin des terrains volcaniques au milieu des volcans d’Amérique centrale.
Des rencontres fortes
Chaque rencontre est incroyable, et tant mieux, elles sont le moteur de notre aventure : à la fois par la solidarité dont les gens font preuve envers nous mais aussi par la richesse spirituelle que toutes ces personnes rayonnent. Trop nombreuses pour être toutes répertoriées ici, nous n’oublions personne. Quelques exemples : Neve qui nous accueille à Valparaiso, Xuben en Bolivie qui nous laisse mettre notre tente à l’abri pour lutter contre les nuits à -20°C et finit par nous offrir un repas chaud, Alain qui nous emmène sur son voilier à Panama depuis Cartagène en Colombie en nous faisant découvrir les San Blas, Patrick qui nous accueille chaleureusement chez lui dans son paradis d’Alter do Chao à notre sortie de l’Amazonie au Brésil, Nicholas qui nous accueille chez lui 3 semaines à Vancouver, Barbara qui nous emmène dans son camion pour rentrer à Fairbanks en Alaska, après notre périple vers l’Arctique. Nous pourrions écrire un livre entier dédié à ces rencontres fortuites et heureuses qui font tout l’or du voyageur. Du fond du coeur, merci pour eux d’avoir fait ce qu’est notre aventure aujourd’hui. Quelque part, Solidream c’est eux, ils sont notre rêve. Et nous n’oublions pas les donateurs et mécènes qui, à distance, nous aident tout autant.
Brian donne son impression : “Je suis tout le temps surpris par la sympathie des gens. Je ne m’imaginais pas autant avant ce voyage. Aujourd’hui, je suis persuadé que partout où nous mettrons les pieds, des personnes géniales valent le coup d’être rencontrées. De mon côté, je suis devenu meilleur je crois et j’espère transmettre cela à quelqu’un d’autre plus tard, quand je pourrai être bon à mon tour avec les voyageurs qui se donnent du mal.“
Solidream c’est un tour du monde à vélo, c’est clair, mais nous le rappelons : nous ne sommes pas des cyclistes. Le vélo est un moyen, pas une fin. D’ailleurs, sur notre parcours américain, nous n’avons pas hésité à essayer d’autres manières de relever des défis : hormis notre expédition en Antarctique en voilier, il y a eu l’ascension du Mont Tom en Californie, la descente du Yukon avec un radeau construit de nos mains ou encore la traversée en voilier depuis la Colom
Morgan explique : “Une des choses que j’aime le plus dans cette aventure c’est la diversité de nos activités. Nous passons de la voile au vélo en passant par la marche ou le radeau et chaque fois nous devons nous adapter à un nouvel environnement, de nouvelles difficultés ainsi que de nouveaux plaisirs. L’Amérique nous a permis de relever de beaux challenges mais la suite de notre aventure nous réserve encore de belles surprises…“
Bonjour à tous,
Quelle rentrée ! Si nous ne préparons pas nos cartables pour partir rejoindre les copains à l’école, nous troquons en revanche nos vélos, notre tente et nos pâtes, sel, œufs crus contre un lit douillet, du bon vin français et le bonheur de retrouver ceux que nous aimons. Merci à tous ceux qui étaient là Samedi 31 août pour notre arrivée, vous avez terminé le grand feu d’artifice de Solidream par le plus beau des bouquets final.
Avant de rédiger des articles, diffuser des photos, des nouveaux films et ainsi partager avec vous les derniers jours de vélo jusqu’au mémorable w-e de clôture, nous allons vous parler du programme des mois qui vont suivre.
Le futur de Solidream ?
Nous avons bel et bien l’intention de continuer de surfer sur la vague des Rêves, des Défis et du Partage. Les témoignages que nous avons reçu par mail suite à notre arrivée, l’émotion qui a envahi la foule qui nous attendait à Port Camargue et le bonheur qui transparaissait dans tous les regards que nous avons croisé en ce dernier w-e d’août nous animent d’une volonté et d’une motivation plus grande que jamais. Solidream donne de l’espoir, Solidream dessine des sourires, Solidream fait naître des étoiles dans les yeux des gens, Solidream partage un rêve sans frontières, Solidream aide certains à lutter contre la maladie, Solidream encourage l’échange et la solidarité entre les Hommes, Solidream ouvre la voie vers une vie plus simple et plus libre, Solidream apprend à recevoir pour mieux donner… Nous n’inventons rien, nous résumons ici ce que les gens nous ont dit ou écrit. Mais nous en tirons une leçon : nous devons mettre toute notre énergie pour continuer d’inspirer ceux qui donnent un sens à ce que nous faisons.
Les prochains mois vont être consacrés à la réalisation d’un livre photo, d’un livre écrit et à l’exploitation de nos centaines d’heures de films en vue de réaliser un long métrage relatant nos 3 années d’aventures. En parallèle de ce boulot d’édition, nous allons continuer de rédiger des articles et d’alimenter le site web en images.
– Le livre photo : nous travaillons depuis plusieurs semaines déjà sur cet ouvrage afin de pouvoir vous livrer chez vous pour les fêtes de fin d’année. A priori nous travaillerons en auto-édition, sauf si un éditeur décide de nous publier en respectant nos exigences de qualité. Plus de détails dans le paragraphe suivant.
– Le livre écrit : Du 10 au 19 septembre nous sommes à Paris afin de rencontrer différents éditeurs intéressés pour travailler avec nous. Nous choisirons de collaborer avec celui qui nous laissera le plus de liberté dans nos textes et qui accordera un maximum d’importance à la qualité de l’ouvrage.
– Le film final : Nous explorons plusieurs pistes en parallèle afin de trouver la voie la plus en phase avec nos attentes. Nous ne voulons pas vendre nos images à un producteur et perdre la propriété de nos films. Aussi, nous désirons être impliqué à 100% dans la réalisation du film final afin de garantir que le message de l’œuvre soit en adéquation parfaite avec nos valeurs profondes. Dans un premier temps, lors de notre petit séjour dans la capitale, nous avons rendez-vous avec la société « Connaissance du monde » qui organise des conférences et travaille avec la chaine France 5.
Solidream, Le Monde dans l’Objectif
Vous pouvez dès à présent commander votre livre sur notre site Internet ici. Veuillez noter que ce livre verra le jour si, et seulement si, vous êtes suffisamment nombreux à passer commande avant la fin du mois de septembre. Sinon, tristement, nous vous rembourserons par virement automatique grâce au service Paypal que nous utilisons. Vous comprendrez bien, qu’une fois de plus, Solidream à besoin de vous pour briller.Passez votre commande, parlez en autour de vous, invitez vos amis et vos contacts à participer à cette nouvelle aventure. Vous êtes le moteur de Solidream, ne l’oubliez pas. Merci.
Pour ceux qui ont raté l’arrivée, vous pouvez revivre cet instant grâce à un reportage de FR3, un autre deBFM TV ainsi qu’un article touchant rédigé par Audrey Saget, une femme venue de Paris avec sa petite fille pour nous accueillir.
Aussi, pour les plus curieux, vous trouverez ici l’ensemble des parutions des derniers jours dans le Midi Libre, Le Dauphiné ainsi que le magazine Vents Sud.